Une introduction

Vous entrez ici dans un espace
de cogitation et de bricolage anarcho-mutagene.
Un espace expérimental et théorique pour mettre un peu de
sens dessus dessous salutaire dans ce monde malade.
Un champ de bataille conceptuel pour abattre toutes les frontières et révéler la beauté du chaos en tachant d’imaginer quels nouveaux mondes en faire émerger.
Dans ce blog la panique est totale, on démolit les repères avec enthousiasme, tout se mélange joyeusement : l’humanité et l’animalité, la femme et l’homme, le minéral, le végétal et l’animal, le haut et le bas, le nord et le sud, le yin et le yang, le naturel et l’artificiel, le bien et le mal, le beau et le laid, le corps et l’esprit, le dedans et le dehors, la grande danse organique d’un monde qui respire.

Après la tempête, s’il reste encore quelques grandes Valeurs debout ce seront celles de l’instable, du mutant, du bâtard, du mouvant, du transformé, du contaminé, de l’impur, de l’altéré, de l’ambiguë, de l’impermanent, du monstre, du transversal, du modifié, de la belle confusion, du contre-nature qui contrarie le bon sens et fait à tout instant de l’autre chose - du devenir.
Sans jamais perdre de vue, outre le fait que tout cela est extrêmement beau, qu’il s’agit d’un chambardement hautement politique.

Ce monde est malade parce qu’il se rêve stable, équilibré et ordonné, alors qu’il n’existe rien de tel dans cet univers.
Nos sociétés sont malade parce qu’elles veulent s’asseoir sur de l’immuable alors qu’il n’en existe nulle part.


Un monde, c'est, avant tout, ce qui émerge entre notre regard et le réel. Et la perception est un commencement d'action.
Pour "changer le monde", il faut commencer par là.

Sans oublier, bien sûr, la pratique de l’émeute occasionnelle, avant tout par hygiène morale.

dimanche 26 août 2007

La Fleur de Viande

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